Au Sénégal
Au Sénégal, l’utilisation massive de bois et de charbon de bois comme source d’énergie cause la coupe de 2,5 millions d’arbres chaque année. A eux seuls, les ménages consomment 350 000 tonnes de charbon de bois par an, aggravant la pression sur les ressources forestières et la dégradation de la couverture végétale.
De 2016 à 2018, le Gret et l’ISET ont organisé un transfert d’expérience de la Mauritanie vers le Sénégal, en tirant parti des leçons apprises précédemment. Le projet a mis en place trois unités villageoises de production du biocombustible typha dans la région de Richard-Toll, au nord-ouest du Sénégal. Pour assurer la durabilité de la filière, un écosystèmes d’entreprises – composé de deux équipementiers, d’un certificateur qualité et des distributeurs de biocombustible – a été mis sur pied.
Pour répondre aux attentes des consommateurs sénégalais, le biocombustible a dû être adapté, ce qui a retardé la montée en production et l’insertion sur le marché. Les entreprises issues du projet sont plus structurées qu’en Mauritanie, mais la phase de développement commercial reste là encore inachevée.
Les efforts du Gret au Sénégal portent désormais sur trois axes principaux : d’une part, dynamiser le marché du biocombustible ; d’autre part, professionnaliser la filière par le renforcement des compétences de chaque acteur ; et enfin, améliorer le processus de production (augmentation de la capacité de production, amélioration de la qualité, réduction du coût de production, etc.).
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